by Marie-Léa
(Montréal, Canada)
Mon cher Filou, (naissance : février 2002, décès : 29 juillet 2012)
Tu vas me manquer mon ange sur 4 pattes, mon petit bébé, mon vieux, mon vieux loup, lou,mon grand épagneul, mon lou. Depuis 10 ans, tu as été mon plus fidèle ami. Me faisant sourire. Tu m'as permis d'évoluer, de grandir et d'aimer.
Avec toi, la citation que le chien est le meilleur ami de l'homme est très véridique. Toi, un si bon nageur, toi, un être si enjoué et toi, qui est bien plus qu'un chien à mes yeux. Tu as changé ma vie et je ne t'oublierai jamais. Ton sourire était ta queue et tu la remuais souvent. Toi et ta grosse langue, tu en as donné des bisous et ce par million.
Je vais m'ennuyer de ces derniers, de ceux de me coucher, de ceux le matin, de ceux en rentrant de l'école... Jamais je ne t'es vu triste avant ce dernier jour, qui été la fin. La fin de ta vie, cette précieuse vie mais je crois je vais te voir après, au paradis. J'aurais aimé que tu sois là pour m'aider à surmonter ton départ. Je t'aurais donné une caresse comme je le faisais quand je me sentais mal. Je souffre ton départ.
Le soir avant ton décès, j'étais surprise par le nombre de bisous que tu m'as donné. Est-ce que tu savais que c'était que c'était la fin? Quand j'ai appris que tu étais mort, j'ai eu beau bien criée, te donnée des bisous, tu n'allais pas te réveiller.
Tu as été un meilleur ami et tu le seras toujours. Je crois nos liens vont m'aidé à grandir, à accomplir mes rêves les plus fous. J'aurai toujours une pensée pour toi. Quand je vais rentrer dans la maison, je vais m'ennuyer de tes bonjours, si chaleureux.
Tu as été mon frère. Je vais m'ennuyer de toi comme cela ne se peux pas. J'essaye de rester forte. Hier soir, je n'ai pas pu arrêter de penser à toi. J'espère que le temps allègera ma peine car en ce moment, elle semble insurmontable. J'ai peur d'oublier ton visage, ton petit nez, tes oreilles pendantes.
Je pleure toutes les larmes de mon corps. Elles ne semblent pas suffire. Pourquoi es-tu parti et de quoi es-tu mort? J'espère que sa n'a pas fait mal. Je ne vais jamais oublier comment tu rêvais, avec ton bruit de somnambule. Je ne vais jamais oublié comment tu aimais les biscuits, les glaces et la nourriture. Tu aimais les petits bouts de carottes que Maman te donnais.
J'espère qu'au paradis, tu ne manges que cela. Tu as été le compagnon de mon enfance et de mon adolescence. Tu m'as aidé à traverser les épreuves et je t'en serais éternellement reconnaissante. Toi et tes balles qui font squick squick, je vais m'ennuyer.
Ton absence est un trou énorme dans ma vie, dans notre vie à papa, maman, Charles et moi. J'ai pu au moins te dire au revoir, un moment merveilleux.
Toi qui aimais l'eau, nous allons jeter tes cendres dans le Lac-St-Louis. Peu importe où tu as passé, tu as fait les gens sourire, les gens t'admiraient et t'aimaient.
Tu étais plus qu'un frère pour moi. Mon confident de tous les jours. Lui qui acceptait chacune de mes colles. Tu aimais que je joue le piano, que papa joue au violon, que maman chante et que charles te niaise. Tu aimais jouer à la corde, te faire lancer des balles. On t'aimait tellement.
Je me rappelle dans la voiture avec papa quand on soufflait de l'aire sur ta gueule, tu ne savais pas où donner des bisous. J'aimais entendre tes petits pas qui se posaient sur le sol. J'aimais écouter le battement de ton petit cœur. J'aimais te flatter. Je t'aimais. Un océan ne suffit pas pour décrire ma peine. Les années aideront peut-être.
J'aimerais peut-être avoir un autre chien, un autre qui pourra m'aider à progresser comme tu l'as si bien fait. Ce que je me dis, pour atténuer ma peine, 'Don't cry because it's over, smile because it happened.'
Tu as été un des êtres les plus chers à mes yeux. J'aimais comment tes oreilles se dressaient. J'aimais comment tu étais intrigué par tout, par les écureils. Je t'aime à l'infini. Cette lettre sera mon recueil. J'écrirai à chaque fois que j'ai de la peine. Je t'aime mon bébé. J'ai hâte de te retrouver.
30 juillet 2012